Guide de débat: Le cerveau des adolescents

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Les cerveaux des adolescents sont décrits comme étant inférieurs et sous-développés, conduit certains profanes à conclure que les « troubles des adolescents » occidentaux et les prétendues « mauvaises prises de décision » sont innées et inévitables.

« Avec des scientifiques découvrant que le cerveau ne cesse de se développer jusque 25 ans, nous savons que les mineurs ne peuvent pas donner leur consentement à des rapports sexuels, alors pourquoi devrions-nous changer la loi ? »

L'argument est basé sur une série de fausses hypothèses :

  • Que le développement du cerveau s'arrête à 18 ou 25 ans. Cela est contredit par Epstein, dans l'article ci-dessous.
  • L'illusion du développement, c'est-à-dire la conviction que la neurologie des mineurs au plus tôt dans leur développement est nécessairement « inférieure » ou « moins bien adaptée » à des tâches dont le mineur est physiquement / biologiquement capable. D'après la règle de la théorie de la récapitulation, il s'agit d'une ancienne mauvaise application de Darwin.
  • Ci-dessus, comme en témoignent des jugements de valeur. L'étude de Giedd fait référence à l'impulsivité. A partir de là, certaines personnes, comme les journalistes dans « The Times » ont conclu à tort que les adolescents sont stupides, naturellement irresponsables et ont besoin d'être contrôlés ou « protégés ». Ce sont des jugements de valeur. Comme un interprète, la volonté (ou capacité) à prendre des risques dépend de sa propre sensibilité et des normes culturelles. Il n'est pas surprenant alors que la plupart des interprétations du cerveau adolescent évitent d'éventuelles fonctions adaptatives ou adaptations Darwiniennes et se concentrent plutôt sur la pathologie et la répression.
  • Que le sexe est quelque chose de très complexe et difficile à comprendre. Par exemple, s'il n'y avait pas de tabou, comment serait-il facile pour des personnes mentalement inférieure de pratiquer la sexualité sans risque ? À son niveau le plus fondamental, profiter des sensations de plaisir est une chose extrêmement simple et instinctive.
  • Que dans sa forme actuelle, l'âge du consentement (en Anglais) est réaliste et viable en tant que construction juridique.

Nous pourrions pour le bénéfice des partisans, étendre alors la théorie à d'autres groupes qui ont tendance à être moins mentalement capable. Par exemple, les groupes raciaux de faible QI et de faible grades, les malades mentaux, les pauvres, les personnes âgées ou vulnérables pourraient profiter de « protections » en raison de leur « statut social » et / ou de leurs « inferioritiés innées ». Et puisque « le développement du cerveau ne se termine qu'à 25 ans », pourquoi ne pas légaliser l'âge du consentement (en Anglais) à cet âge magique scientifiquement approuvé ?

En résumé, ces arguments sont tout simplement déduits de ce qui est un corps déjà compromis d'après la litérature sur les « cerveaux d'adolescent » et la peur des médias associée, visant à réaffirmer le préjudice anti-jeunes contemporain. Les conclusions sont basées sur un saut logique entre le physiologique (développement du cerveau) et le cognitif, ce en quoi les partisants n'ont pas réussi à montrer comment exactement la structure porte atteinte à la capacité. Puis un autre saut logique est fait en partant de cet argument cognitif à moitier prêt vers une possible implication victimologique (en Anglais), pénales et législatives.

Exemples de l'excellence des adolescents

Dans l'article de Robert Epstein (en Anglais) ci-dessous, il se réfère à « de longues études sur l'intelligence, les capacités de perception et la fonction mémoire [montrant] que les jeunes sont dans de nombreux cas, supérieurs de loin aux adultes. L'acuité visuelle, par exemple, est au maximum au moment de la puberté. La « mémoire incidente » le type de mémoire qui se produit automatiquement, sans effort mnémonique, est au maximum à l'âge de 12 ans et diminue le reste de la vie. [...] Dans les années 1940, des chercheurs en intelligence d'avant-garde JC Raven et David Wechsler, en s'appuyant sur des types de tests d'intelligence radicalement différents dont chacun a montré que les scores brutes sur les tests d'intelligence sont au maximum entre 13 et 15 ans et baissent ensuite tout au long de la vie. [...] Et alors que la taille du cerveau n'est pas nécessairement une bonne indication de la capacité de traitement, il est à noter que les récentes analyses des données recueillies par Eric Courchesne et ses collègues de l'Université de Californie, San Diego, montrent que le volume du cerveau atteint son maximum à l'âge de 14 ans environ. »

Erreurs et distorsions cognitives couverts

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